« Vitalik, assieds-toi à côté de moi, » dit sa mère avec effort, se redressant sur le lit et s’asseyant. « Tu es un bon garçon, gentil, et tu l’as toujours été. Pardonne-moi de te quitter si tôt. Si seulement tu savais combien il est douloureux pour moi de réaliser que je te quitte, que j’ai eu si peu de temps pour être ta mère. »
« Mon cher, je le souhaiterais vraiment, mais malheureusement, il ne me reste plus rien. D’abord, ton père, et maintenant moi… Je sais que c’est difficile, mais s’il te plaît, écoute-moi. Reste toujours aussi sensible et noble que tu l’es, ne laisse personne te briser.
Et je te prie, ne quitte pas ta sœur. Ton père et moi avions une histoire compliquée, même si nous savions combien peu de temps nous avions, nous n’aurions probablement pas compliqué les choses davantage et aurions essayé d’être plus heureux.
Nous nous sommes mariés alors que j’étais déjà enceinte de toi, mais ce n’était pas un mariage précipité ; nous nous aimions vraiment. Cependant, ton père s’est égaré, et cela s’est produit quand tu étais très jeune : il a eu une liaison et a trouvé quelqu’un d’autre. »
« Je pensais que ça passerait, même si tout cela me brisait le cœur. Mais il a décidé de partir avec elle. L’autre femme a donné naissance à sa fille, Nastya. Cependant, elle ne voulait pas élever un enfant ; elle voulait juste s’amuser. Alors, elle a laissé Nastya avec ton père et est partie. Et que pouvait-il faire ? Il est revenu vers moi avec Nastya… C’est ainsi que tout s’est passé, mon cher fils. »
« J’ai élevé Nastya comme la mienne, je l’aime autant que je t’aime. Je te demande : quand je ne serai plus là, n’abandonne pas Nastya. Peu importe où la vie te mène, prends soin de ta sœur, ne laisse personne vous séparer. J’avais promis à ton père que je prendrais soin d’elle ; maintenant, cela sera ta responsabilité. Nastya est merveilleuse, et elle t’aime tellement. Prenez soin l’un de l’autre… »
